Rencontre : « Le couple agriculteur-chasseur est un couple gagnant-gagnant »
Elu au mois de mai dernier, Philippe Boisset a pris la suite de Max Mercurio à la tête de la Fédération départementale des chausseurs des Hautes-Alpes.
Forte de près de 5 000 adhérents : chasseurs, chasses privées et Associations communales de chasse agréées (ACCA). Malgré la baisse régulière du nombre de chasseurs le nou-veau président et son équipe souhaite enrayer ce phénomène et préserver les modes de chasse présents dans le département.
L’Espace Alpin : Vous avez pris vos fonctions il y a quelques mois quels sont les projets de votre mandature ?
Philippe Boisset : Notre projet est vaste et important pour le monde de la chasse. Nous voulons avant tout faire en sorte que tous modes de chasse puissent perdurer dans le temps pour les conserver dans notre territoire. Nous voulons également mettre l’accent sur la communication et développer nos réseaux sociaux pour fournir des informations régulières sur la vie et le monde cynégétique des Hautes-Alpes. L’État nous délègue un certain nombre de fonctions régaliennes comme les permis de chasser ou les règlements intérieurs sylvocynégétique, l’évaluation environnementale, etc.
EA : Quels sont les différents modes de chasse pratiqués dans les Hautes-Alpes ?
P.B. : Il y a un choix assez important, on peut citer la chasse à l’approche au chamois, au mouflon, les battues au chevreuil, au cerf ou au sanglier. Pour le petit gibier on trouve des galliformes des montagnes comme le tétralyre ou le lagopède alpin, qui n’est plus chassé actuellement compte tenu de sa rareté. Il y a également la marmotte même si cela fait débat, le lièvre commun ou le lièvre variable.
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Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 423 du 18 novembre 2022