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Session : « Cultiver la confiance avec les citoyens pour gagner celle des consommateurs »

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La session d'automne de la Chambre s’est tenue à Digne le 22 novembre.

C'est en saluant la mémoire de Jean-Claude Michel Vice-président du Conseil départemental chargé du développement économique et de la valorisation de la forêt trop tôt disparu que Frédéric Esmiol, Président de la Chambre d'agriculture des Alpes de Haute-Provence, a ouvert cette session automnale de la chambre consulaire.
« Nous ne pouvons ignorer les attentes sociétales très largement partagées concernant l'accès à une alimentation saine respectueuse de l'environnement et du bien-être animal. Pour autant la société sait-elle à quoi correspondent ces attentes ? J'en doute dira Frédéric Esmiol. Nous avons la responsabilité de faire dialoguer agriculture et société. Nous devons apprendre à cultiver la confiance avec les citoyens pour gagner celle des consommateurs ».

L'agribashing, la charte des riverains au travers de l'usage des produits phytosanitaires, la problématique des contrôles des exploitations dans le cadre de la PAC, la prédation du loup, la transmission et le remplacement des exploitants, l'aménagement de retenues d'eau pour faire face à la sécheresse endémique et récurrente, autant de thématiques abordées par ces assises à laquelle assistaient le préfet Olivier Jacob, André Bernard, Président de la Chambre régionale de l'agriculture, Jean-Yves Roux sénateur, Delphine Bagarry députée, Isabelle Godard-Devaujany, directrice des finances publiques des Alpes-de-Haute-Provence.

Après s'être réjoui de la décision du gouvernement de revenir sur la baisse de la dotation financière réservée aux Chambres d'agriculture dans la Loi de finances 2019, Frédéric Esmiol rappellera que la chambre consulaire s'est transformée radicalement depuis plus de dix ans.
« Si nous pouvons nous satisfaire d'avoir maintenu l'effectif des conseillers au service des agriculteurs, c'est parce que nous avons drastiquement diminué nos dépenses de fonctionnement. Nous avons su négocier le virage périlleux de la facturation de nos prestations sans renoncer à l'effort de solidarité et générer ainsi un chiffre d'affaires additionnel permettant de compenser la diminution tendancielle de nos subventions (…). La nécessité de transformation de notre agriculture ainsi que de nos institutions s'impose et nous avons l'obligation de réussir conclura Frédéric Esmiol. Là où nos prédécesseurs ont réussi la révolution fourragère à nous de réussir la transition agricole ».

Dans la suite de l'article :

  • André Bernard : relever le défi
  • Le loup, les sangliers, les lapins
  • Le préfet Olivier Jacob : civiliser les contrôles
  • Des visites de contrôle à la hussarde !
  • Charte des riverains : la discussion est engagée


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