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Une nouvelle directrice à la Chambre d'agriculture des Hautes-Alpes

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Brigitte Richard succède à Laurence Guichon à la tête de la chambre consulaire. Issue d’une famille d’éleveurs, et mariée à l’un d’eux, elle appréhende parfaitement les enjeux auxquels les agriculteurs doivent faire face aujourd’hui

« Fille, sœur et femme d’agriculteur » c’est ainsi que se présente Brigitte Richard la nouvelle directrice de la Chambre d’agriculture des Hautes-Alpes qui a pris la succession de Laurence Guichon.

Cette mère de trois enfants originaire du Dévoluy, titulaire d’un DESS de développement rural spécialiste du développement des collectivités de montagne était auparavant directrice générale des services de la commune du Dévoluy.

Elle a débuté sa carrière à la FDSEA des Hautes-Alpes pendant deux ans avant de rejoindre la Chambre d’agriculture où elle se chargeait des formations et des relations avec les collectivités et a travaillé sur les premiers programmes européens. Il n’est donc pas usurpé que de dire que l’agriculture lui colle à la peau et que ce nouveau poste s’inscrit dans un parcours professionnel cohérent avec toujours en point de mire le monde agricole et ses apports au territoire.

Un regard averti

“ C’est vraiment un secteur qui me tient à cœur. Je ne me voyais pas travailler dans d’autres domaines qu’au service des collectivités et du tourisme de montagne ou de l’agriculture qui finalement sont intimement liés ” confie-t-elle. “ J’ai rejoint la chambre d’agriculture car j’avais envie de changer d’horizon et de retrouver ce monde qui me tient à cœur, d’autant plus qu’un tournant est en train de se dessiner avec des attentes fortes de la société à l’égard des agriculteurs. J’aimerais arriver à les aider à passer ce cap en leur laissant leur place de producteurs et d’acteurs économiques majeurs du monde rural ”;

Plein de beaux chantiers l’attendent avec notamment la réorganisation des services au sein de la chambre consulaire, le projet du nouveau pôle agricole qui ne devrait pas tarder à sortir de terre à Gap, un projet stratégique à mettre en place, etc.

Son statut de femme d’éleveur lui permet de porter un regard averti sur la vie des agriculteurs en appréhendant parfaitement les contraintes et les enjeux. “ Je sais ce que c’est que de subir des attaques de loup, je connais les lourdeurs administratives auxquelles il faut faire face. Je vis cela au quotidien et de l’intérieur. J’ai vraiment envie de défendre la place des agriculteurs dans notre territoire et notre société ” conclut-elle.

A.G - Article paru dans L'Espace Alpin n° 393 du vendredi 25 juin 2021