Une session à enjeux avec de nombreux points de vigilance
La session d’automne de la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence s’est ouverte le jeudi 24 novembre dans une atmosphère tendue avec différentes parties qui s’observaient.
En effet, le préfet Marc Chappuis avait été prévenu peu de temps auparavant que les agriculteurs basalpins avaient prévu de « lui rendre visite » le lendemain (vendredi 25 novembre, voir ci-dessous) pour exprimer leur colère et leur détresse. Une grogne qui n’a pas manqué de ressortir tout au long de la session de la chambre consulaire même si les échanges sont restés techniques et très courtois.
C’est donc dans cette ambiance particulière que le président Frédéric Esmiol a débuté son allocution. Il a commencé par présenter le nouvel agent comptable de la chambre d’agriculture Sébastien Dorp qui succède à Patrick Grunberg qui a occupé cette fonction durant vingt ans. Le président a ensuite enchaîné sur la conjoncture nationale et internationale qui impacte de « plein fouet » le monde agricole. Des impacts qui affectent toutes les filières qu’il s’agisse de la viticulture avec le prix des bouteilles en verre qui flambe sans que les prix, eux, n’augmentent ou les PAPAM avec l’envol des coûts de production, les difficultés du marché en arboriculture, les prix du bio qui baissent, etc. Les représentants de ces filières en crise ont pris la parole par la suite pour témoigner de leur désarroi et rentrer plus dans le détail (voir encadré sur l'article)...