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Fertilité du sol : rôle des amendements organiques

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[Rapport de stage]

En agronomie, la fertilité du sol dépend de nombreux facteurs ; elle est conditionnée par des paramètres physiques comme la texture, chimiques avec par exemple le pH ou bien biologiques, à travers tous les organismes assurant des fonctions indispensables au développement des cultures.

Or, dans un contexte de raisonnement de l’agriculture industrielle, la fertilité du sol est reconsidérée pour les solutions qu’elle apporte, afin de tendre vers une agriculture durable et plus saine d’un point de vue environnemental et sanitaire. Grâce au plan ECOPHYTO, mis en place par l’Etat pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires de 50%, des groupes d’agriculteurs se sont formés pour tester voire même développer, de nouvelles pratiques permettant d’atteindre les objectifs du plan ECOPHYTO. Un de ces réseaux de fermes, située dans le département des Bouches-du-Rhône, a décidé de se focaliser sur l’amélioration de la fertilité du sol, notamment autour du rôle des amendements organiques dans la conservation d’un sol riche et vivant. Une étude de l’impact des pratiques d’amendement de chaque agriculteur a été réalisée, grâce au suivi de deux paramètres : la minéralisation de l’azote et la stabilité structurale du sol. Le premier suivi a permis de mettre en évidence les dynamiques de minéralisation de l’azote, avec dans un premier temps la dégradation des matières labiles, puis celle de molécules plus stables. L’influence de paramètres comme l’humidité ou la température a également pu être observée. Le second suivi a établi un lien entre les amendements et la stabilité du sol, mais aussi leur rôle vis-à-vis des maladies telluriques et l’importance de la texture du sol pour sa fertilité.