Amandiers : restitution des différentes études en cours aux producteurs

La Chambre d’agriculture pilote 3 programmes de recherche consacrés à la culture de l’amandier (LEVEAB, REVATRA et ELZEARD). Avec ses partenaires, dont la Chambre régionale, l’INRAE et les CETA du département, elle a organisé une réunion de restitution de ces travaux. Ainsi, mardi 6 février une centaine de producteurs et techniciens se sont retrouvés à l’INRAE d’Avignon pour cette présentation.

Au programme de la matinée, la protection contre les maladies fongiques et les ravageurs de l’amandier. Les différents programmes de recherche ont en effet été centrés sur cette problématique car le cortège parasitaire en amandier, bien que relativement peu nombreux, est difficile à maitriser. Eurytoma Amygdali, un peu la bête noire des amandiculteurs, demande à être mieux connu pour appliquer des stratégies efficaces, notamment en Agriculture biologique. De même, quelques maladies fongiques, comme le Fusicoccum où la Rouille répondent à des approches de protection combinées et rigoureuses. Ce sont ces éléments qui ont été transmis à des producteurs très attentifs car tous concernés par ces sujets. Il faut cependant reconnaitre que le sujet n’est pas clos, car de nouveaux ravageurs apparaissent suite au dérèglement climatique et aux échanges commerciaux, ce qui génère forcément de nouvelles recherches.

Pour rester dans des thématiques qui intéressent fortement les amandiculteurs, nous avons également assuré un retour sur le comportement des nouvelles variétés d’amandiers dans nos terroirs français. Jusqu’à présent, les informations permettant de choisir ces nouvelles variétés, quasiment toutes d’origine espagnole, étaient justement originaires d’Espagne. Ces observations sont rigoureuses mais le comportement en France est toujours différent de celui enregistré outre Pyrénées. D’où l’importance d’une collecte de données sur des vergers déjà installés dans nos régions, et d’un retour objectif de cette information à nos producteurs. Ce travail a été long, rigoureux et très apprécié par l’assistance.

Dernière présentation technique, les machines de récolte. Ces machines permettent de limiter très fortement les coûts de main-d’œuvre. C’est d’ailleurs la mécanisation de la récolte qui a incité de nombreux agriculteurs à se lancer sur la culture des amandiers (associé à d’autres paramètres positifs évidemment). Nous avons présenté les différentes machines, leurs coûts et les critères de choix. La journée s’est terminée par un témoignage de Laurent Bélorgey, Président de France-Amande qui a fait le point sur la démarche « Label rouge » engagée par la filière et rappelé l’intérêt des travaux présentés lors de cette journée.

Votre contact :
Jean-Michel MONTAGNON
06 30 51 43 99
jm.montagnon@remove-this.bouches-du-rhone.chambagri.fr