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Dossier : Prise en charge du mal-être des agriculteurs

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Pressions économiques, sociétales, familiales, agribashing, prédation, etc. la profession agricole n’est pas épargnée et la santé des agriculteurs aussi bien physique que mentale est fragilisée. Cependant, aujourd’hui, des ressources existent pour affronter et résoudre ces problèmes avant qu’ils ne deviennent irréversibles.

Au programme de ce dossier : différents articles, interviews, reportages, témoignages...
 

 

Téléchargez le dossier complet de L'Espace Alpin du 20 octobre

• Le mal-être n’est pas une fatalité

Honte, peur, faiblesse, incompétence, pudeur, humilité, fierté, jugement, indécence, etc. sont quelques-uns des sentiments et des pensées qui peuvent assaillir l’esprit des agriculteurs en proie à un mal-être grandissant.
Ceux-ci peuvent être si prégnants qu’ils en deviennent paralysants les empêchant de réagir, s’accumulant au point que certains pensent au suicide, voire attenter véritablement à leur vie. Alors que des solutions existent pour faire redescendre la pression et permettent de repartir d’un bon pied.
Ce mal-être de plus en plus généralisé a même été perçu par l’État qui a confié en 2020 une mission au député du Lot-et-Garonne, Olivier Damaisin. (...)

• Les Chambres d’agriculture réagissent

Les cellules « Réagir » sont dédiées aux dossiers des agriculteurs en difficultés afin de trouver des solutions et proposer un accompagnement personnalisé en tenant compte des particularités de notre territoire. (...)

• Cellule Agridiff, quèsaco ?

La cellule d’accompagnement des agriculteurs en difficulté et la cellule de prévention contre la maltraitance sont communes. Une cellule unique a été mise en place le 26 septembre 2018 dans les Hautes-Alpes et en fin d’année 2020 dans les Alpes-de-Haute-Provence. Elles sont coordonnées par la DDT.(...)

• État des lieux du suicide dans le monde agricole

Au niveau national, la surmortalité par suicide du régime agricole est très élevée. Pour la tranche des 15-64 ans, le risque est supérieur de 43,2 % par rapport à la population générale. Les salariés sont touchés à hauteur de 36,3 % contre 47,8 % pour les exploitants1. Cette différence de dix points témoigne des difficultés plus importantes qui peuvent peser sur les exploitants. En revanche, les salariés sont également touchés par une surmortalité qui est très importante par rapport au régime général, cette différence avec les exploitants ne doit donc pas occulter les très grandes difficultés auxquelles ils doivent faire face dans leur quotidien.
Par conséquent, le mal-être qui peut amener à un passage à l’acte, est causé plutôt par le secteur d’activité que la manière de l’exercer. En d’autres termes, le fait de devoir porter la charge d’une exploitation n’est pas le facteur déterminant justifiant la surmortalité par suicide de la population agricole.(...)

• Témoignage : « Je suis Sentinelle de la MSA »

Mon métier de journaliste pour la presse agricole m’amène à côtoyer de nombreux agriculteurs et acteurs de la profession il m’a donc semblé évident de devenir Sentinelle de la MSA et de suivre la formation de « Repérage et à la prise en charge de la crise suicidaire » du 5 octobre à Gap. (...)

• À qui s’adresser ?

Prendre conscience que l’on va mal ou que l’un de ses proches, ami, famille ou connaissance souffre est une première étape mais que faire une fois le constat posé ? Les ressources sont multiples dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes.

• L’aide au répit fait un bond au Service de remplacement

Le Service de remplacement (SR) est une association qui permet aux agriculteurs de se faire remplacer, comme son nom l’indique, de manière simple et professionnelle. Il travaille étroitement avec la MSA dans le cadre de l’aide au répit, dont il est une des constituantes, en permettant aux agriculteurs de disposer de 14 jours de remplacement, d’un seul tenant ou répartis dans l’année.

• Prévenir et gérer les conflits : réduire le mal-être des associés

Les conflits sont toujours source de mal-être entre les associés. Alors avant d’en arriver au point de rupture, il est possible de mobiliser un accompagnateur et médiateur de la chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, Maïté Martinez-Garcia. Elle est accompagnatrice et médiatrice formée par Gaec et Société et l’Association tarnaise pour l’agriculture de groupe (ATAG). Elle accompagne les associés dans la vie de groupe pour permettre des relations saines et constructives