Parole d'Élue : Ne pas baisser la garde !

Fiers, notamment, de la simplification des démarches. Il est quand même beaucoup plus confortable de ne pas avoir à fournir des dizaines de chiffres en fin de parcours. Ce gain de temps est bénéfique à la fois pour le jeune et pour l’administration. Nous sommes également très satisfaits d’avoir réussi à conserver le passage en CDOA. Il était très important que nous ayons toujours un oeil sur qui, quoi et comment on installait. Garder la main sur les choix d’orientation était primordial pour l’avenir de notre profession.

Il faut espérer que cette DJA plus attractive permette d’installer plus de jeunes sur nos territoires car même si la dynamique y est déjà bonne, il convient de prendre en considération la pyramide des âges et ne pas baisser la garde grâce à l’anticipation. Toutefois, il ne faut pas installer pour installer nous avons besoin d’installations diversifiées et de qualité.

Si nous devions adresser un carton jaune, il serait pour la Région à cause des flous qui subsistent encore, spécialement, concernant le suivi post-installation. Nous avons fait plusieurs propositions mais nous ne savons toujours pas ce qui va être retenu. Ou, encore, les inquiétudes qui planent à cause du retard à l’allumage avec la DJA 2023 qui n’a toujours pas été versée.

Pour le moment, nous leur laissons le bénéfice du doute et le temps de s’ajuster mais il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps. Sinon, ce sont les installés qui vont à nouveau payer les pots cassés. Une fois de plus, le manque d’anticipation nous est préjudiciable et cela arrive encore beaucoup trop souvent en France.

Margot Mégis,
Présidente de Jeunes Agriculteurs des Alpes-de-Haute-Provence