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Plan national Loup : Les intentions deviendront-elles des actions ?

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Présentées lundi 18 septembre les grandes lignes du nouveau plan d’actions ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Afin de respecter sa promesse de l’an dernier et de s’expliquer devant les éleveurs Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, était à Digne-les-Bains mercredi 20.

Il l’avait promis et il l’a fait. Quasiment, un an jour pour jour après être déjà venu dans les Alpes-de-Haute-Provence Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture est revenu pour présenter aux représentants de la profession et aux élus les mesures du nouveau Plan national Loup.

Tendu au moment de son arrivée compte tenu du fait que juste après les annonces du 18 septembre la profession dans son entier avait demandé à ce que « la copie » soit revue de fond en comble, le ministre s’est peu à peu détendu au fil des conversations. En effet s’ils étaient présents les représentants syndicaux étaient eux aussi tendus et dubitatifs quant à l’intérêt de cette visite alors que les mesures annoncées n’étaient pas du tout de leur goût et ne répondaient à aucune des inquiétudes et des urgences qu’ils avaient exprimées à plusieurs reprises. Département le plus prédaté de France depuis 2022, les attentes des éleveurs bas-alpins, ainsi que celles de leurs voisins haut-alpins autre territoire historique de la présence lupine, étaient grandes. Ils avaient, enfin, espoir d’être entendu et compris. Si la prise en compte de la détresse des éleveurs dans l’opinion publique est plus palpable depuis quelques mois, le chemin est encore long pour qu’ils aient espoir de voir la pression diminuer. « J’avais pris l’engagement de revenir puisque je considérais que ce que l’on s’était dit et ce que j’avais vu l’an dernier était constructif », déclarait Marc Fesneau à l’issue de la table ronde qu’il a tenu mercredi 20 septembre à la préfecture de Digne-les-Bains.

Dans l’expectative

Il a ensuite défendu son nouveau Plan Loup « il y a beaucoup d’éléments de transformation. Pour la première fois on dit que l’on va travailler sur le statut de l’espèce, on dit que l’on va modifier notre manière de dénombrer les loups, qu’on va simplifier les procédures de tir, qu’on va tenir compte des pertes indirectes. J’ai voulu bien expliquer que ce plan n’est pas un acte juridique ou législatif, il relève encore du déclaratif. Maintenant il faut décliner concrètement un certain nombre de choses ».

(…)

Lire l'article complet dans L'Espace Alpin n° 442 du vendredi 6 octobre 2023