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Dossier Forêt : Préserver et protéger les poumons des Alpes

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Réserve de biodiversité, photosynthèse, rétention de l’eau, protection contre les risques naturels, ressources en matériaux de construction durable etc., l’importance de la protection et de la préservation des forêts n’est plus à démontrer à l’heure où le changement climatique menace la planète



Deux départements particulièrement boisés

Les forêts des Alpes-de-Haute-Provence et des Hautes-Alpes sont primordiales pour la région Sud Paca car elles en représentent la majeure partie. Avec le changement climatique, ces îlots de verdure sont d’autant plus précieux et fragiles.

En région Sud Paca, la forêt couvre plus de 50 % du territoire ce qui en fait la deuxième région la plus boisée de France. Avec 1,6 million d’hectares d’une grande variété d’essences, elle dessine des paysages réputés dans le monde entier mais rend également de nombreux services. 

Réservoirs de biodiversité, lutte contre le réchauffement climatique, purification de l’air, préservation de la ressource en eau, lutte contre l’érosion des sols, fournisseuses de matériaux de construction durables, etc. les forêts alpines ont un rôle prépondérant pour l’avenir. 

Dans les Hautes-Alpes, elle occupe de nos jours une surface importante puisqu’elle couvre 49 % du territoire, soit environ 266 500 ha. Cependant, il faut savoir qu’à la fin des années 1800, elles n’en occupaient qu’une part très faible. À tel point que l’érosion des sols créait chaque année des dommages importants et faisait des victimes.

Un important effort de reforestation et de correction torrentielle a été entrepris, puis le recul des activités pastorales a permis son extension. Ceci explique notamment, que la plupart des forêts haut-alpines sont jeunes et consti-tuées d’essences pionnières. Aujourd’hui encore, leur surfaces continuent de progresser à un rythme voisin de 1 000 ha/an.

Des essences variées

Le département des Alpes-de-Haute-Provence présente le taux de boisement le plus élevé de la région avec 407 000 hectares soit 58 % de son territoire. Un boisement qui s’est accru de 36 % en 30 ans. Mais derrière ce chiffre se cache une autre réalité… Cette forêt est peu exploitée, surtout dans le privé, où elle est souvent le fruit du recul de l’agriculture et du pastoralisme. Idem dans les Hautes- Alpes.

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Dossier réalisé par Alexandra Gelber, Nicolas Milesi et Jean-Michel Rayne

Lire l'article complet dans L'Espace Alpin n° 441 du vendredi 22 septembre 2023
 

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• Feux de forêt : Un été brûlant dans les Hautes-Alpes et un risque de plus en plus marqué dans les Alpes-de-Haute-Provence

Cet été, les excès du climat ont été remarquables avec un mois d’août particulièrement chaud et sec. Les conditions étaient donc réunies pour que le risque feux de forêt soit très élevé et certains secteurs du sud du départe-ment ont été classés à risque sévère par Météo France.

Le nombre de départ de feux a été nettement supérieur à la moyenne des 20 dernières années, pour le seul mois d’août, 39 départs de feux dont 21 feux de broussailles et 18 feux de forêt. La plupart de ces sinistres se situent dans le sud-ouest du département (Buëch et Gapençais).

Si la plupart des feux ont été conte-nus rapidement, le bilan reste conséquent, puisque 164 ha de forêt ont été détruits en août avec trois feux qui ont nécessité un déploiement important des forces de lutte et l’appui des moyens aériens. 

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• À Draix, la forêt unit public et privé

Pendant plusieurs dizaines d’années, la forêt avait été laissée à l’abandon sur le territoire communal, la nouvelle équipe municipale a décidé de s’emparer de la question

Draix, petite commune de la Haute-Bléone avait négligé sa forêt pendant une trentaine d’années. Au moment du changement d’équipe municipale, la nouvelle équipe et surtout le premier adjoint en charge de la question Michel Pelestor ont décidé de dresser un plan d’aménagement. L’idée était de recréer un maillage de la forêt communale. Pour cela ils ont décidé de contacter les propriétaires privés qui ont accepté de jouer le jeu et ont ainsi permis d’avoir une vision globale de la forêt. « Nous voulions une cohérence paysagère parfaite et pas une petite cuisine forestière incohérente, explique Michel Pelestor. C’était le moment d’agir et cela représentait un volume important. ».

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• L’ASL Bouche-Clause reprend sa forêt en main

Mise en sommeil durant plusieurs années l’Association syndicale libre (ASL) qui regroupe une trentaine de propriétaires à Crévoux a décidé de s’occuper de ses parcelles.

Les premières listes de propriétaires pour l’ASL Bouche-Clausez datent de 1901, elles avaient été actualisées en 2011 à la prise de fonction de Gilbert Roux au poste de directeur. Depuis plus rien c’est pourquoi en 2022 sur impulsion du technicien de la chambre d’agriculture qui avait remarqué un défaut d’entretien des parcelles la décision a été prise de rechercher les propriétaires pour remettre les parcelles au propre et éviter que la situation dégénère.

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• Un bâtiment vertueux et intégré à son environnement

À Jausiers, Jonas Kuge, apiculteur, a toujours voulu réaliser un bâtiment en bois pour accueillir sa miellerie. L’installation de son épouse lui a permis de réaliser, en partie, son rêve.

Durant sa formation d’apiculteur Jonas Kuge avait dessiné sa miellerie idéale. elle-ci était en bois car il l’a tou-jours travaillé et le hasard a également voulu que son beau-père soit ingénieur en structures bois. « J’aime le bois, le toucher, le sentir », confesse-t-il. 

Installé en 2016, il a été rejoint quelques années plus tard par son épouse Anne-Gaëlle. Ils ont alors augmenté le cheptel et ont monté son projet d’installation avec un bâtiment étant donné qu’ils avaient déjà le terrain idéal.

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LIre le dossier complet dans L'Espace Alpin n° 441 du vendredi 22 septembre 2023