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Mieux connaître les céréales pour mieux les cultiver

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Mardi 14 juin une rencontre était organisée à Dauphin, dans les Alpes-de-Haute-Provence, pour visiter des essais de blés durs, d’orges brassicoles et de parler fertilisation en agriculture biologique.

Arvalis, Agribio 04, les Chambres d’agriculture des Bouches-du-Rhône et des Alpes-de-Haute-Provence, la Coopération agricole, les lycées agricoles d’Aix-Valabre et de La Ricarde ont organisé mardi 14 juin une visite des parcelles d’essai situées à Dauphin, dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans le cadre du projet Biodur de Paca financé par la Région et l’Union européenne. Une trentaine de personnes : agriculteurs, techniciens, transformateurs avaient bravé la chaleur déjà prégnante au petit matin pour venir découvrir les résultats de ces essais et les premières constatations des experts.

Afin de rendre la matinée plus « ludique », quatre ateliers avaient été organisés sur quatre thématiques : la filière blé dur bio et la présentation du projet Biodur de Paca avec un représentant de l’entreprise Alpina Savoie, l’optimisation du pilotage de la nutrition azotée (type d’engrais, fractionnement, etc.), la filière orge brassicole bio et la présentation du projet « Orge-Malt-Bière » avec notamment l’association La bière de Provence et enfin la fertilité des sols avec une démonstration de tests au champ.

La rencontre a débuté par une intervention de Mathieu Marguerie d’Arvalis qui a dressé un état des lieux de l’année climatique. Il a présenté une année très sèche sauf à l’automne (voir graphique 1) ce qui a permis de faire des semis à une période normale. « Mais c’est tout ce qui s’est bien passé, a-t-il déploré. L’hiver a été froid avec peu de pluie. C’est l’année la moins pluvieuse depuis 1955, mais heureusement le froid a calmé le rythme de croissance du blé. Le déficit et le stress hydriques sont très importants. Au mois de mai il y a eu des températures au-dessus de 30°C et il ne faut pas oublier qu’au-dessus de 32°C il peut y avoir des accidents de fertilité nous avons des risques d’accidents d’échaudage et de grains petits et fripés. C’est une année vraiment atypique avec pas mal de risques climatiques cumulés. » Il a également précisé que cette année avait rendu le positionnement des dates de la fertilisation de l’azote compliquées avec le déficit pluviométrique.
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Dans la suite de l'article :

  • Sécuriser la nutrition azotée
  • Anticiper la fertilisation

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