Visite préfectorale :« Les éleveurs vivent un vrai harcèlement avec la prédation »
Nouvelle visite sur le terrain de l’agriculture bas-alpine pour la préfète Violaine Démaret à l’invitation de la FDSEA, de JA et de la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence ce 15 octobre.
Une double visite, en fait, qui a permis, une nouvelle fois, d’évoquer le pastoralisme et la prédation, la PAC et les surfaces dites non productives, le photovoltaïque, le foncier et le contrôle des structures, l’installation ou encore la gestion de l’eau. Au rang des préoccupations qui reviendront en filigrane : la question du « respect du travail d’autrui ».
« C’est le fil de la journée », conclura Violaine Démaret au terme d’une journée qui aura débuté au GAEC du Pré des Poiriers, co-géré par Arlette Martin, Jean-Eudes Schmaltz et leur fils Fabien sur la commune de Noyers-sur-Jabron. Une exploitation conduite en agriculture biologique qui pratique principalement l’élevage d’ovins viande, mais aussi de génisses et de chèvres. Caractéristique de cette exploitation qui vend une quinzaine d’agneaux par semaine, l’exploitation des parcours situés autour de l’exploitation, qui sont défrichés et semés pour compenser le manque de terres labourables. Un système qui permet d’exploiter au maximum les surfaces dites non-productives et ainsi de contribuer à assurer une autonomie alimentaire à l’exploitation en permettant aux animaux de pâturer une grande partie de l’année.
Dans la suite de l'article :
- « Cette année, les montagnes, c’était une autoroute à touristes »
- Contrôle des structures : « des décennies de non-application »
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